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QUELQUES VÉRITÉS INCONTOURNABLES EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENT POUR LA PROCHAINE DÉCENNIE

Il nous semble évident que le monde avec lequel les investisseurs se sont familiarisés ces dernières années est très différent de celui auquel nous devrons nous habituer dans les années à venir. Nous avons identifié un certain nombre de forces économiques et de forces disruptives qui, à notre avis, façonneront le futur paysage de l’investissement.

26/11/2018

Les forces économiques
Nous croyons qu’une conjonction de facteurs ouvrira la voie à un ralentissement de l’économie mondiale au cours de la prochaine décennie :
– Ralentissement de la hausse de la population active mondiale
– Faible croissance de la productivité
– Vieillissement des populations
– Un rôle croissant pour la Chine
– Faible inflation
– Taux d’intérêt bas

Ce contexte est semblable à celui que nous avons connu depuis la crise financière mondiale, où les marchés boursiers et obligataires ont bien performé malgré une croissance et une inflation faibles. Toutefois, la grande différence pour les années à venir sera l’absence d’une politique monétaire ultra accommodante avec des taux d’intérêt maintenus bien au-dessous du taux d’inflation.
A mesure que les taux d’intérêt se normaliseront et que l’assouplissement quantitatif se résorbera, nous pensons que l’accent sera mis davantage sur la fiabilité des bénéfices des sociétés dans un contexte de plus grande volatilité des marchés. Une croissance du PIB plus faible ne sera pas forcément synonyme d’une croissance plus faible des bénéfices des entreprises.
Les rendements des indices boursiers seront également plus faibles, à notre avis. Investir passivement risque de ne pas suffire pour obtenir les rendements escomptés par les investisseurs.
Ainsi, il y aura un plus grand besoin de gérants actifs capables de battre le marché dans la période à venir.

Les forces disruptives
Nous pensons que les disruptions à venir proviendront d’un certain nombre de facteurs.

Disruption de marché
– L’évolution des modes de financement. Les banques sont susceptibles de jouer un moindre rôle dans le financement de l’activité économique tandis que d’autres formes de financement prendront de l’importance. Nous nous attendons à un développement du marché des obligations d’entreprises, du capital-investissement et des solutions alternatives telles que le crowdfunding.
– La fin du QE. D’autres banques centrales devraient suivre l’exemple des États-Unis en réduisant progressivement les actifs inscrits à leur bilan. Ce désengagement augmentera l’offre d’obligations d’État et d’entreprises disponibles pour les investisseurs privés. Il faut s’en réjouir compte tenu de la pénurie actuelle de ces actifs soi-disant  » sûrs  » et du fait que davantage d’épargnants à la retraite recherchent des placements qui peuvent offrir une plus grande sécurité financière.

Disruption technologique
– Évolution des business models. La technologie bouscule les entreprises existantes et fait naître des gagnants et des perdants, ce qui pose des défis inédits pour les investisseurs.
– Déplacement d’emplois. La technologie peut accroître l’efficacité de la production, mais aussi accentuer les transferts sur le marché du travail, les emplois traditionnels devenant obsolètes. L’utilisation accrue de la robotique et de l’intelligence artificielle affectera un plus large éventail de professions. Cela risque d’aggraver les problèmes d’inégalité et d’entraîner des perturbations politiques encore plus graves.

Disruption environnementale
– Une action rapide s’impose. Notre vision de l’avenir est perturbée par les tensions croissantes entre l’économie réelle et l’environnement naturel – et le changement climatique en particulier. Il a fallu des siècles pour y arriver, mais les mesures correctives devront être beaucoup plus rapides pour éviter les plus graves conséquences de cette situation.
– Des dommages environnementaux non maîtrisés auront de graves implications économiques et sociales. Si l’inaction est porteuse de risques importants à long terme, les mesures visant à éviter les pires effets du changement climatique ne seront pas non plus exemptes de conséquences.

Disruption politique
– Les finances publiques seront sous pression. Les perspectives économiques risquent de peser sur les finances publiques, tandis que le vieillissement de la population entraînera une augmentation des dépenses de retraite et de la demande de soins de santé. La capacité des gouvernements à répondre aux attentes des électeurs sera de plus en plus mise à l’épreuve et pourrait alimenter l’agitation populiste.
– La pression sur les individus augmentera. Les défis gouvernementaux nécessiteront que les particuliers assument une plus grande responsabilité individuelle dans le financement de leur retraite et des soins de santé.
– La montée du populisme va accroître la complexité politique. Il est de plus en plus probable que des politiques visant à atténuer l’impact de la mondialisation par des restrictions au commerce, à l’immigration et aux flux de capitaux voient le jour.
En résumé, après près d’une décennie de rendements élevés, de nombreux investisseurs sont devenus complaisants à l’égard des perspectives. Cette analyse suggère que dans un environnement futur plus difficile, des facteurs tels que l’allocation d’actifs, l’accès à de multiples sources de rendement, la sélection active des titres et la gestion du risque seront essentiels pour atteindre les objectifs des investisseurs au cours de la prochaine décennie.
Alors que nous entrons dans la prochaine phase de l’ère post-crise financière mondiale, ces vérités incontournables peuvent aider les investisseurs à traverser une période de bouleversements sans précédent.

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Elles sont soumises à un degré élevé d’incertitude concernant l’évolution de certains facteurs économiques et de marché susceptibles d’affecter la performance future réelle. Les prévisions sont fournies à titre d’information à la date d’aujourd’hui. Nos hypothèses peuvent changer sensiblement au gré de l’évolution possible des hypothèses sous-jacentes notamment, entre autres, l’évolution des conditions économiques et de marché. Nous ne sommes tenus à l’obligation de vous communiquer des mises à jour ou des modifications de ces prévisions au fur et à mesure de l’évolution des conditions économiques, des marchés, de nos modèles ou d’autres facteurs.

PETITES ET MOYENNES CAPITALISATIONS, FLUX CONTRE VALORISATION: LE MATCH EST ENGAGE !

Le rouge était la couleur dominante au mois d’octobre sur les marchés actions un peu partout dans le monde, à l’exception du Brésil pour des raisons que l’on connait. Le S&P 500 a perdu -4,41 %, le Dow Jones -5,0 %, le Nasdaq -9,2 %, l’indice de la Bourse Chinoise -7,75 % et le Nikkei -9,12 %. En Europe, le Stoxx 600 rendu -5,63 %, le Dax -6,53 % et notre valeureux CAC 40, qui fait preuve d’une remarquable résistance en YtD -merci au Luxe et à l’Aéronautique-, accuse un repli de -7,28% le mois dernier.

Partout les mêmes commentaires : guerre commerciale, élections américaines de mi-mandat, hausse des rendements des emprunts d’États, américains notamment, ralentissement de la croissance dans un contexte de politiques monétaires plus restrictives aux États-Unis et moins expansionnistes en Europe et au Japon, niveau d’endettement élevé, « stagflation », parités monétaires…

On peut ajouter des résultats des entreprises de qualité assez moyenne en Europe, les tensions géopolitiques aux Moyen-Orient ou encore quelques « sujets » en Europe tels que le budget italien, Brexit, ou encore la déchéance politique d’Angela Merkel laissant l’Europe orpheline de son leader…

Un autre argument moins entendu concerne les retraits massifs des fonds actions (33 semaines de décollecte sur 34 pour les fonds actions européennes à fin octobre) alimentés par les non-résidents qui, pour les plus patients, ont vu leurs pertes amplifiées par un effet de change assez inattendu. La dépréciation de l’euro de plus de 5% face à la devise américaine depuis le début de l’année augmente d’autant leurs pertes.

L’impact de la décollecte a naturellement été plus marqué sur les performances des petites capitalisations boursières, avec un cruel – 9,92 % pour l’indice CAC Small sur octobre (-16,54 % en YtD), laissant à penser que le mouvement amorcé en mai dernier (voir graphique) s’est poursuivi.

Si les retraits des fonds « valeurs moyennes » est, à ce stade, limité au regard de la collecte enregistrée depuis 2014 date du lancement du PEA-PME, il traduit surtout la réactivité des investisseurs face à la faible liquidité observée historiquement sur cette classe d’actif. Les valeurs moyennes sous-performent les grandes capitalisations dans ces périodes.

Deux remarques toutefois à ce stade :

La contre-performance 2018 est à relativiser au regard des gains enregistrés sur les cinq dernières années (+ 60 %) : elle se compare très favorablement à celle de l’indice CAC 40 (+20 %), même si dans l’esprit des investisseurs, cet argument de long terme ne tient pas lorsque les marchés sont gagnés par le doute.

• L’autre se situe au niveau de la valorisation. Si l’on se base de ce strict point de vue, celle du CAC Small (médiane) est aujourd’hui identique de l’indice CAC 40 -PE 2018 et 2019 de respectivement 14,6 et 13,1 pour le premier et de 12,9 et 13,1 pour le second- alors que les taux de croissance des profits attendus restent encore nettement à l’avantage des petites capitalisations. Les prix des actifs s’est donc ajusté aux risques et la « bulle de valorisation » a commencé à se dégonfler.

Observons ce qui s’est passé en 2008. Quelques semaines après la faillite de Lehman Brothers, les valeurs moyennes affichaient des décotes de valorisations assez significatives par rapport grandes capitalisations et les taux de croissance des profits étaient bien trop optimistes. On connait la suite, les BPA se sont effondrés dans des proportions assez similaires. Mais une fois l’ajustement réalisé, les valeurs moyennes ont rapidement retrouvé leur leadership.

« LES FRANÇAIS ÉPARGNENT COMME S’ILS AVAIENT 60 ANS »

Par Estelle Nguyen | 20/11/2018, 16:49 |

Selon l’étude d’Axa IM, un Français de 31 à 39 ans affiche en moyenne une performance de +3,23% par an sur dix ans de son portefeuille, à peine mieux que celle des plus de 55 ans (+2,89%). (Crédits : Axa IM)

Le France reste championne de la prudence. Une nouvelle étude d’Axa Investment Managers a montré que 75% des Français préféraient ne rien gagner plutôt que de prendre le risque de perdre de l’argent. Un comportement qui ne concorde pas avec leurs projets ambitieux et objectifs de rendement élevés.

Les Français et leur bas de laine, c’est une longue histoire marquée surtout par une grande aversion au risque. Trois quarts d’entre eux préfèrent ne rien gagner du tout plutôt que de prendre le risque de perdre de l’argent lorsqu’ils investissent. C’est ce qu’a révélé une étude d’Axa Investment Managers (IM), publiée ce mardi 20 novembre, sur le comportement des Français en matière d’épargne et d’investissement. Cette prudence serait perceptible dès l’âge de 30 ans, selon l’enquête (*).
« La prudence des Français en matière d’investissement freine l’atteinte de leurs objectifs ambitieux sur le long terme. De plus, leur portefeuille type évolue peu au fil des années », détaille la filiale de gestion d’actifs du groupe Axa, qui ajoute : « Prudents dès l’âge de 30 ans, les Français investissent comme s’ils en avaient 60. »Une très grande majorité, quelle que soit la génération, choisit des produits d’épargne très peu risqués. Les placements préférés des Français restent le compte courant (pour 94% des personnes interrogées), qui ne rapporte aucun intérêt et s’apparente aux liasses sous le matelas, le compte d’épargne (79%), incluant le livret A (dont la rémunération est à son plus bas historique, 0,75%), et le PEL (au taux de 1%), suivi de l’assurance vie en fonds euros (36%), au rendement moyen de 1,80%.
Inversement, les titres détenus en direct comme les actions (9%), l’assurance vie en unités de comptes (6%) ou encore le bitcoin et les autres crypto-monnaies (3% tout de même), tous perçus comme des placements trop risqués, sont délaissés.


[Les Français privilégient les produits peu risqués. Crédits : Axa IM.]

Des objectifs de rendement ambitieux
Ce choix de la prudence n’est pas forcément cohérent avec les objectifs que se fixent les Français. Selon l’étude, 29% des Français affirment épargner en vue de préparer leur retraite, il s’agit donc d’argent qui pourrait être immobilisé sur des placements plus rémunérateurs à long terme. Toutefois, 30% des personnes interrogées ont pour priorité la constitution d’un filet de sécurité pour faire face aux imprévus de la vie, 24% veulent mettre de côté pour leurs vacances et 20% en vue d’un projet d’achat immobilier.

[30% des Français ont pour priorité de se constituer un filet de sécurité pour les imprévus. Crédits : Axa IM.]

« Il est tout à fait compréhensible que les Français soient prudents avec leur argent. Mais la façon dont ils le gèrent aujourd’hui n’est pas alignée avec leurs objectifs de long terme », a commenté Bettina Ducat, responsable du développement et de l’offre chez Axa IM, citée dans un communiqué.
Même chose pour les objectifs de rendement : 70% d’entre eux espèrent obtenir une performance annuelle moyenne de leurs placements d’au moins 5%. Ils sont même 30% à vouloir attendre un gain annuel de 10% ou plus. Mais selon l’étude, l’allocation moyenne des Français ne leur permettrait pas d’atteindre ces objectifs, « la part des actifs considérés comme risqués, tels que les actions, restant faible quelles que soient les générations ». Axa IM observe d’ailleurs que l’allocation du portefeuille type n’évolue « pas beaucoup en fonction de l’horizon d’investissement » : un Français de 31 à 39 ans affiche en moyenne une performance de +3,23% par an sur dix ans de son portefeuille, à peine mieux que celle des plus de 55 ans (+2,89%).

Une autre étude, réalisée par Air Liquide avec le salon Actionaria, montre également que les Millenials (25 à 34 ans) et les « Xennials » (35 à 41 ans) épargnent pour des projets de moyen ou long terme, tels que la constitution d’un patrimoine ou en vue de la retraite, tout en privilégiant des placements de court terme à la faible rentabilité. Un comportement paradoxal que les auteurs de l’étude expliquent par le manque d’informations et de conseils.

[Les Français, toutes générations confondues, affirment manquer de connaissances financières. Crédits : Axa IM.]

Méfiance envers les robots-conseillers
En matière d’information justement, les Français privilégieraient largement encore le professionnalisme des conseillers financiers, plutôt que le recours à un robot-conseiller (robo-advisor), à un algorithme : 84% d’entre eux sollicitent les conseils d’un expert selon l’enquête d’Axa IM.
« Le rôle du conseiller financier devrait rester prépondérant dans les années à venir, puisque même chez les 16-24 ans, pourtant plus familiers aux usages d’Internet, il demeure la source d’information privilégiée », prédit l’étude.

(*) L’enquête a été réalisée par le cabinet Gfk en juin dernier, auprès d’un échantillon représentatif de 1.009 personnes âgées de 16 à 55 ans et plus (50% de femmes et 50% d’hommes). Axa IM a également interrogé 120 enfants, âgés de 8 à 15 ans, des personnes sondées.

PRÉPARER VOTRE RETRAITE: ENQUÊTE OPINION WAY

Enquête OpinionWay pour l’Agirc-Arrco
Les nouveaux retraités recommandent aux jeunes actifs de se préparer beaucoup plus tôt

Les régimes de retraite Agirc-Arrco donnent le coup d’envoi de la 3ème édition nationale des Rendez-vous de la retraite, du lundi 12 au samedi 17 novembre 2018, pour aider les actifs – quel que soit leur âge – à être acteur de leur future retraite,
tout au long de leur vie.
À cette occasion, elle publie ce jour une enquête inédite menée avec OpinionWay auprès de 10.000 personnes parties à la retraite dans l’année. Les résultats confirment le réel besoin d’informations et d’anticipation, à la retraite.

• 82% des nouveaux retraités auraient souhaité être informé de l’impact de leurs choix de vie sur le montant de leur retraite
• 68% auraient adapté leurs choix de vie, s’ils avaient eu connaissance de cet impact
• Les nouveaux retraités ont préparé leur retraite en moyenne à 53 ans, mais recommandent aux jeunes actifs de s’y prendre 10 ans plus tôt !
• Les nouveaux retraités jugent les usages et services pour la préparation à la retraite : un besoin d’accompagnement et de services

82% des nouveaux retraités auraient souhaité être informé de l’impact de leurs choix de vie sur le montant de leur retraite
C’est une fois à la retraite, que les personnes mesurent l’impact que certaines situations de vie, leurs choix personnels ou professionnels peuvent avoir sur le montant de leur pension : un travail à temps partiel, un congé parental, un changement d’orientation professionnelle, une création d’entreprise, un arrêt de travail, une expatriation…
Les nouveaux retraités s’accordent massivement (82%) pour dire qu’une information à l’époque sur l’impact des choix de vie qu’ils ont été amenés à prendre leur aurait été utile.

68% auraient adapté leurs choix de vie s’ils avaient eu connaissance de cet impact
Avec le recul, les deux tiers des nouveaux retraités (68%) déclarent qu’ils auraient repensé leurs choix de vie, s’ils avaient pu mesurer leur impact sur le montant de leur retraite.
Dans l’ensemble, les deux tiers des nouveaux retraités (65%) déclarent avoir eu connaissance de l’impact qu’un temps partiel, un congé parental ou encore un congé sabbatique pouvait avoir sur la retraite.
L’impact d’autres situations de vie est, cependant, nettement moins connu. C’est le cas de la création d’entreprise, dont l’impact est a priori connu de seulement 48% des nouveaux retraités, du changement d’orientation professionnelle (47%), de l’expatriation (40%) ou encore du mariage : 28% seulement d’entre eux savent que le mariage ouvre des droits à la réversion, contrairement au PACS ou concubinage, qui n’en génèrent pas.
Près d’une femme retraitée sur deux juge important l’impact généré sur le montant de sa pension de retraite d’un arrêt de travail pour maladie ou chômage (51% contre 39% pour les hommes), d’un travail à temps partiel (52% contre 20% pour les hommes) ou d’un congé parental (46% contre 15% pour les hommes).

Les nouveaux retraités ont préparé leur retraite en moyenne à 53 ans, mais recommandent aux jeunes actifs
de s’y prendre 10 ans plus tôt !
58% des nouveaux retraités se sont informés sur leurs droits de retraite après 55 ans, 29% cinq ans avant contre 13% avant 50 ans. L’âge moyen se situe à 53 ans.
Rétrospectivement, c’est à l’âge de 42 ans en moyenne qu’ils conseillent aux générations suivantes de s’intéresser et de s’informer sur leur retraite. Le premier conseil qu’ils donnent aux actifs est ainsi de s’y prendre tôt (36%) et de s’informer notamment via les sites internet des organismes de retraite (17%).

Les nouveaux retraités jugent les usages et services pour la préparation à la retraite : un besoin d’accompagnement et de services
Une fois à la retraite, la grande majorité des nouveaux retraités jugent faciles les démarches liées à la retraite, notamment la demande de retraite (74%), l’accès à un interlocuteur retraite (62%) et aux informations pour préparer son départ à la retraite (60%).
Grâce aux dispositifs d’information mis en place, par courrier ou en ligne, 84% des nouveaux retraités ont déclaré avoir réalisé une estimation de leur retraite avant leur départ : 31% entre 5 ans et 1 an avant et 36% la dernière année. Cette estimation leur a permis, pour 81% d’entre eux, d’avoir une idée assez proche du montant de leur retraite actuelle : conforme ou légèrement supérieure (51%) et légèrement inférieure (30%).

Les résultats soulignent, néanmoins, le besoin d’accompagnement et de conseils au moment de prendre leur retraite : 61% des nouveaux retraités considèrent qu’il n’est pas facile de préparer seul son départ à la retraite.
« Cette étude révèle un lien entre anticipation des choix de vie et niveau de retraite. Le simulateur et les autres dispositifs gratuits d’information que les régimes de retraite mettent à la disposition des actifs tout au long de leur carrière sont faits pour s’informer et visualiser concrètement les impacts des situations et choix de vie personnels ou professionnels sur leur retraite future. En anticipant, ils peuvent prendre en amont les aménagements qui s’imposent et ainsi aborder sereinement leur nouvelle vie de retraité » commente François-Xavier Selleret, Directeur général de l’Agirc-Arrco.
« La semaine des Rendez-vous de la retraite est l’occasion pour les actifs, encore loin de la retraite de s’informer sur les services et outil d’aide à la décision et venir échanger avec nos conseillers retraite ».